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Les bronzes animaliers de l’antiquité à nos jours - 1ère édition
Les bronzes animaliers 1ère édition

Prix Bordin de l’Académie des Beaux-Arts
Grand Prix littéraire du Salon National des Artistes animaliers en 1987.


Comme l’écrit dans la préface Louis LEYGUE, membre de l’Institut, Président de l’Académie des Beaux-Arts :

« le magnifique ouvrage qu’ a élaboré le Dr Hachet nous invite admirablement à suivre la continuité de la sculpture en bronze consacré aux animaux depuis les temps les plus reculés. Livre fait avec ferveur mais aussi avec la méthode la plus scrupuleuse, qui amène l ‘amateur à établir des comparaisons multiples ; mieux que cela, il lui permet de situer avec précision les pièces qu’il connaît, qu’il reconnaît ou même qu’il ambitionne de posséder. Il fallait un tel ouvrage, qui est une Somme, à propos d’un domaine passionnant : celui du monde des animaux vus et reproduits par l’homme dans le bronze ».

 
 

Dessin original réalisé par Louis LEYGUE, tout spécialement pour cet ouvrage en témoignage de l’intérêt que représente cette véritable encyclopédie des sculpteurs depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, conçue avec la rigueur propre au scientifique.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ce livre est en effet, non seulement un

livre d’art, mais aussi un guide pratique qui s’adresse au public le plus large. Cet ouvrage est le premier à faire le point sur les « Bronzes animaliers » Il rassemble une documentation considérable, tant en ce qui concerne les sculpteurs, leur vie, leur œuvre, que les aspects historiques, techniques et même commerciaux de cette remarquable discipline artistique. Il constitue un livre de référence qui apporte de précieuses informations à tous les professionnels, à tous les amoureux, si nombreux aujourd’hui, de ces merveilleuses pièces de collection.
 
 

C’est au prix d’un long et minutieux travail de recherches et d’enquêtes que l’auteur a pu reconstituer l’histoire du bronze animalier et dresser la biographie et la tendance artistique des innombrables sculpteurs qui ont consacré à cet art ou lui consacrent tout ou partie de leur carrière.
Remontant jusqu’aux origines du travail du bronze, il a regroupé les témoignages significatifs les plus anciens : bronzes du Luristan, des steppes eurasiatiques, d’Egypte, de Chine, de Gaule, de Grèce…

Puis après les bronzes de la Renaissance, une grande partie de l’ouvrage est réservée au XIXe siècle ( que l’auteur appelle « l’âge d’or »)période d’épanouissement exceptionnel du bronze animalier illustré par les grands sculpteurs romantiques comme BARYE, MÊNE, CAÏN, FREMIET, JACQUEMART, MOIGNIEZ, BONHEUR et tant de leurs disciples, mais aussi des artistes comme RODIN, BOURDELLE, BARTHOLDI, Camille CLAUDEL qui ont fait à l’animal une place dans leur œuvre.

L’époque contemporaine n’est pas moinsrichement traitée. Sont mis en lumière les nouveaux mouvements artistiques et les recherches personnelles de certains sculpteurs. L’évolution de l’art animalier est étudiée avec tous les grands artistes « impressionnistes » comme BUGATTI, POMPON, DEGAS et, plus près de nous, avec BARON, CESAR, CORREIA, CZAKY, HADJU, LEMAR, LEYGUE, LHOSTE, MIKLOS, RENONCIAT, ROCHARD, SANDOZ et tant d’autres que nous ne pouvons citer ici, sans compter les artistes qui ont, à l’occasion, réalisé des sculptures animalières, comme DALI, MATISSE et PICASSO.

Au total plus de 700 artistes sont répertoriés et leurs œuvres illustrées avec 475 figures en noir et 11 en couleur.

Les bronzes animaliers apparus très tôt comme décor plus ou moins stylisé des premières

productions évoluées de l’âge du bronze, ont donné, bien avant notre ère, leurs chefs-d’œuvre pouvant figurer au premier rang d’un musée imaginaire de L’OEkoumène.
Après une éclipse au Moyen Age, les bronzes animaliers ont fait leur réapparition dans la production artistique à la Renaissance, puis de manière massive et prépondérante au XIXe siècle pour connaître au milieu du XXe siècle un engouement plus nuancé. Sur ce point, on peut supposer que la pérennité d’une production issue sans rupture du XIXe siècle, a empêché dans une certaine mesure, le travail de réévaluation critique, par des yeux neufs, d’une esthétique qui dans les autres domaines artistiques était complètement désuète.

De nos jours, le marché se montre extrêmement capricieux, soutenant les plus belles pièces, dédaignant les autres qui avaient cependant connu, quelques années auparavant, une ascension spéculative.
Quant à la production contemporaine, elle a diminué par rapport au XIXe siècle, plus peut-être par manque de commandes en raison du coût de production relativement élevé comparativement à d’autres matériaux, que par véritable désintérêt.

A ce propos, il est à noter que Paris n’occupe plus le premier rang pour le marché de l’art et la création artistique ; aujourd’hui New York s’est imposé comme le centre international de l’art contemporain. Si l’on assiste à une percée des artistes européens, et principalement français, de la génération des 40-50 ans, c’est à New York qu’ils vont chercher la consécration internationale et les acheteurs potentiels, et non plus à Paris comme au début du XXe siècle. Ce retour de balancier vers la création européenne est d’ailleurs surtout le fait des peintres.

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Dans le domaine des bronzes animaliers, comme dans bien d’autres de la production artistique contemporaine, une seule certitude en ce milieu des années 1980, l’avenir est difficile à prévoir, l’époque restant celle des réévaluations, dans ses tendances contradictoires.
On constate, en effet, une baisse relative du goût pour l’abstraction en sculpture, une réhabilitation de l’esthétique du milieu du XIXe siècle, un intérêt nouveau pour le « Néo » en architecture, que ce soit celui du XIXe siècle ou le néo-classicisme monumental des années 30.
Cependant, si le contexte économique et sociologique peut être interprété comme favorable, force est de constater que l’art garde sa propre autonomie et peut évoluer aussi bien en s’opposant qu’en s’inscrivant dans les goûts du marché.

Le retour à l’esthétisme néo-baroque, qui donne naissance à l’école post-moderne aux formes classiques réinterprétés ou, dans les plus mauvais cas, purement plaquées, semblerait cependant ouvrir le champ à une production de sculptures, notamment en bronze et, pourquoi pas, animalières.

C’est dans ce cadre que s’inscrivent certaines commandes de sculptures monumentales, par les grandes métropoles européennes et américaines, pour leurs réalisations de prestige.
En effet, la volonté d’intégrer la sculpture à l’architecture et à l’ordonnancement de la ville, tout en créant le motif de la rencontre, recommence à s’affirmer depuis quelques années. Citons par exemple les Automates du quartier de l’Horloge, réalisés par Jacques MONESTIER dans le centre de Paris. Un des premiers quartiers à avoir rompu avec l’esthétisme fonctionnaliste de la première moitié du siècle, sous la direction de l’architecture Jean BERNARD, ce quartier tire son nom d’une horloge à automates spécialement commandée pour en marquer le point de passage central. Réalisées en laiton, alliage très proche du bronze, les figures de l’horloge associent trois « sculptures »« animalières (crabe, dragon, oiseau, symbolisant la mer, la terre et le ciel). On trouve là le goût pour le décor urbain, le symbolisme dans la composition du groupe, bref l’ensemble des canons de ce que l’on pourrait qualifier de néo-classicisme.

De même, la rue de Rennes à Paris, à la hauteur de Montparnasse, a vu s’ériger la statue monumentale d’un Centaure créé par CESAR. Il s’agit d’une œuvre en bronze réalisée à partir d’un petit modèle qui a vu le jour à l’occasion d’un hommage à PICASSO organisé au musée d’Antibes. Ce Centaure, fait d’éléments divers assemblés de manière à devenir organiques et en tout état de cause conformément à l’esprit de la statuaire, possède la tête de son auteur avec, monté en visière, le masque de PICASSO. Dans sa version monumentale, le Centaure mesure 4,50 m de haut et il marque le retour de CESAR à un certain classicisme qui n’est pas très éloigné de ce que font les jeunes artistes d’avant-garde aujourd’hui. Cette extraordinaire et imposante statue, qui représente la continuité de l’art sculptural dans les villes et donc dans la vie de tous les jours, symbolise également l’alliance de l’homme et de l’animal. Au-delà de la nature même du Centaure, cet être fabuleux moitié homme et moitié cheval, l’artiste est parvenu à une fusion intime jamais atteinte de l’être humain et de l’animal. Derrière cet assemblement de matériaux inertes moulés et fondus dans le bronze, transparaît à chaque instant cette union, témoignage et espoir du renouveau de la grande statuaire animalière à notre époque.

 
 
Comme l’écrit dans la préface Louis LEYGUE, membre de l’Institut, Président de l’Académie des Beaux-Arts :

« le magnifique ouvrage qu’ a élaboré le Dr Hachet nous invite admirablement à suivre la continuité de la sculpture en bronze consacré aux animaux depuis les temps les plus reculés. Livre fait avec ferveur mais aussi avec la méthode la plus scrupuleuse, qui amène l ‘amateur à établir des comparaisons multiples ; mieux que cela, il lui permet de situer avec précision les pièces qu’il connaît, qu’il reconnaît ou même qu’il ambitionne de posséder. Il fallait un tel ouvrage, qui est une Somme, à propos d’un domaine passionnant : celui du monde des animaux vus et reproduits par l’homme dans le bronze ».

Découvrez les différents ouvrages de la collection J.C. Hachet.

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